Considéronsle contexte biographique et littéraire. Alfred de Musset (1810-1857) est un auteur prolixe qui s'est illustré dans différents genres littéraires : poésie, théâtre, autobiographie. Il se fait connaître très jeune et fréquente les milieux romantiques. Il rencontre George Sand en 1833 et part avec elle en Italie. Report ALFRED DE MUSSET. 11. 12. 1810 – 2. 5. 1857. Francouzský romantický básník a dramatik Alfred de Musset se narodil 11. prosince 1810 v Paříži a zůstal jí věrný až do své smrti. Jeho předkové z otcovy strany patřili k drobnější francouzské šlechtě, matka pocházela z dobré měšťanské rodiny. GeorgeSand1 est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, romancière et femme de lettres française, plus tard baronne Dudevant, née à Paris le 1er juillet. 2 Pages • 829 Vues. A George Sand d'Alfred De Musset. Alfred de Musset - A George Sand Situation : Alfred de Musset, et né le 11 décembre 1810 à Paris et est décédé le 2 mai TéléchargerLettres d'amour à George Sand PDF Gratuit Alfred de Musset - Toute femme aurait voulu recevoir de pareilles lettres d’amour. « Voilà un homme » dirait-elle. Tout homme devrait lire ces lettres pour s’en inspirer. Les voilà enfin commentées et expliquées. Télécharger Livres En Ligne Les détails de Lettres d'amour à George Sand. Le Titre Du Livre: Lettrede George Sand à Alfred de Musset (trop ancien pour répondre) Dark Marcel 2004-11-30 09:50:59 UTC. Permalink. George Sand : Je suis très émue de vous dire que j'ai bien compris l'autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit là une preuve que je puisse être aimée par vous. Je Lorsquelle est de passage, Les hommes souhaitent devenir ses sandales Elle est vraiment splendide. Dans ce poème, nous avons un acrostiche dont le nom Camille est lisible à la verticale. Exemple 2: Ici je prends un exemple d'une lettre envoyée à George Sand par Alfred de Musset : Quand je mets à vos pieds un éternel hommage, . La liaison entre ces deux géants littéraires dura deux ans, et fut l’occasion d’une correspondance aussi fournie que savoureuse. La lettre de George Sand, en apparence innocente, est à relire en ne tenant compte que d’une ligne sur deux. Pour la réponse d’Alfred de Musset, elle est à relire en ne prenant que le premier mot de chaque vers. GEORGE SAND Cher ami, Je suis toute émue de vous dire que j’ai bien compris l’autre jour que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à montrer mon affection toute désintéressée et sans cal- cul, et si vous voulez me voir ainsi vous dévoiler, sans artifice, mon âme toute nue, daignez me faire visite, nous causerons et en amis franchement je vous prouverai que je suis la femme sincère, capable de vous offrir l’affection la plus profonde, comme la plus étroite amitié, en un mot la meilleure épouse dont vous puissiez rêver. Puisque votre âme est libre, pensez que l’abandon ou je vis est bien long, bien dur et souvent bien insupportable. Mon chagrin est trop gros. Accourrez bien vite et venez me le faire oublier. À vous je veux me sou- mettre entièrement. Votre poupée ALFRED DE MUSSET Quand je mets à vos pieds un éternel hommage, Voulez-vous qu’un instant je change de visage ? Vous avez capturé les sentiments d’un cœur Que pour vous adorer forma le créateur. Je vous chéris, amour, et ma plume en délire Couche sur le papier ce que je n’ose dire. Avec soin de mes vers lisez les premiers mots, Vous saurez quel remède apporter à mes maux. Voilà huit jours que je suis parti et je ne t’ai pas encore écrit. J’attendais un moment de calme, il n’y en a plus. Je voulais t’écrire doucement, tranquillement par une belle matinée, te remercier de l’adieu que tu m’as envoyé, il est si bon, si triste, si doux ma chère âme, tu as un cœur d’ange. Je voudrais te parler seulement de mon amour, ah ! George, quel amour ! Jamais homme n’a aimé comme je t’aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d’amour; je ne sais plus si je vis, si je ma,ge, si je marche, si je respire, si je parle; je sais que je t’aime. Ah ! si tu as eu toute ta vie une soif de bonheur inextinguible, si c’est un bonheur d’être aimée, si tu ne l’as jamais demandé au ciel, oh ! toi, ma vie, mon bien, ma bien-aimée, regarde le soleil, les fleurs, la verdure, le monde ! Tu es aimée, dis-toi, cela autant que Dieu peut être aimé par ses lévites, par ses amants, par ses martyrs ! Je t’aime, ô ma chair et mon sanf ! Je meurs d’amour, d’un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu ! Tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu’à en mourir ! Et non, je ne guérirai pas. Et non, je n’essaierai pas de vivre ; et j’aime mieux cela, et mourir en t’aimant vaut mieux que de vivre. Je me soucie bien de ce qu’ils en diront. Ils disent que tu as un autre amant. Je le sais bien, j’en meurs, mais j’aime, j’aime, j’aime. Qu’ils m’empêchent d’aimer ! Vois-tu, lorsque je suis parti, je n’ai pu souffrir; il n’y avait pas de place dans mon cœur. Je t’avais tenue dans mes bras, ô mon corps adoré ! Je t’avais pressée sur cette blessure chérie ! Je suis parti sans savoir ce que je faisais ; je ne sais si ma mère était triste, je crois que non, je l’ai embrassée, je suis parti ; je n’ai rien dit, j’avais le souffle de tes lèvres sur les miennes, je te respirais encore. Ah ! George, tu as été tranquille et heureuse là-bas. Tu n’avais rien perdu. Mais sais-tu ce que c’est que d’attendre un baiser cinq mois ! Sais-tu ce que c’est pour un pauvre coeur qui a senti pendant cinq mois, jour après jour, heure après heure, la vie l’abandonner, le froid de la tombe descendre lentement dans la solitude, la mort et l’oubli tomber goutte à goutte comme la neige, sais-tu ce que c’est pour un coeur serré jusqu’à cesser de battre, de se dilater un moment, de se rouvrir comme une pauvre fleur mourante, et de boire encore une goutte de rosée, vivifiante , Oh, mon Dieu, je le sentais bien, je le savais, il ne fallait pas nous revoir. Maintenant c’est fini ; je m’étais dit qu’il fallait revivre, qu’il fallait prendre un autre amour, oublier le tien, avoir le courage J’essayais, je tentais du moins. Mais maintenant, écoute, j’aime mieux ma souffrance que la vie ; vois-tu, tu te rétracterais que cela ne servirait de rien ; tu veux bien que je t’aime ; ton coeur le veut, tu ne diras pas le contraire, et moi, je suis perdu. Vois-tu, je ne réponds plus de rien. Lettre envoyée par Aurore Dupin romancière francaise du XIXe siècle, dite George SAND son nom de plume à Alfred de MUSSET écrivain francais. Cette lettre est authentique. A vous de découvrir l’érotisme caché. Je suis très émue de vous dire que j’ai bien compris l’autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit là une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à vous montrer mon affection toute désintéressée et sans cal- cul, et si vous voulez me voir aussi vous dévoiler sans artifice mon âme toute nue, venez me faire une visite. Nous causerons en amis, franchement. Je vous prouverai que je suis la femme sincère, capable de vous offrir l’affection la plus profonde comme la plus étroite amitié, en un mot la meilleure preuve que vous puissiez rêver, puisque votre âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha- bite est bien longue, bien dure et souvent difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme grosse. Accourez donc vite et venez me la faire oublier par l’amour où je veux me mettre. NB Relisez-la en sautant les lignes paires George Sand 1835 ————————– Alfred de Musset à Georges Sand Quand je vous jure, hélas! un éternel hommage Voulez-vous qu’un instant je change de langage ? Vous seule possédez mon esprit et mon cœur. Que ne puis-je pas avec vous goûter le vrai bonheur ! Je vous aime, ma belle, et ma plume en délire Couche sur le papier ce que je n’ose dire Avec soin, de mes vers, lisez les premiers mots, Vous saurez quel remède apporter à mes maux. La réponse de Georges Sand Cette grande faveur que votre ardeur réclame Nuit peut-être à l’honneur, mais répond à ma flamme… 16 Septembre 2019 , Rédigé par Daniel Confland Publié dans gens connus, textes, pensées poétiques, mesaphorismes-lesvôtres La correspondance érotique déguisée entre le poète des Premières Poésies et l'auteure de la Mare au Diable Il existe une controverse sur la véracité de l'attribution du premier texte ci-dessous à Aurore Dupin, alias George Sand. La lettre aurait été écrite vers 1835. Selon les sceptiques, la prose en cause serait le résultat d'un canular à une date plus tardive. Je vous invite à lire d'abord la lettre en entier. Ensuite, procédez à une seconde lecture en en sautant les lignes paires. Le résultat est, disons,...édifiant ! Le second texte est en revanche une lettre authentique d'Alfred de Musset à George Sand. Les deux amants usaient de l'acrostiche dans leur correspondance, un procédé qui consiste à prendre le premier mot de chaque vers d'un poème ou de chaque ligne d'un texte et d'entreprendre une lecture verticale pour découvrir une phrase cachée. Je vous invite à utiliser la technique sur cette lettre le résultat vous surprendra. La réponse lapidaire, et tout aussi codée, de George Sand se passe de commentaires. Comme quoi, Humour et Amour peuvent faire bon ménage, y compris en littérature ! Daniel Confland Mots-clefs George Sand, Alfred de Musset, correspondance amoureuse, lettre, amour, amants, littérature, érotisme, acrostiche. °°° Portrait d'Alfred de Musset 1810-1857 par Charles Landelle, Musée d'Orsay, Wikipédia CC. Portrait de George Sand 1804-1876 par Auguste Charpentier, Musée de la Vie Romantique, Wikipédia CC. °°° La lettre érotique de Sand à Musset authentique ou inventée de toutes pièces ? Je suis très émue de vous dire que j’ai bien compris l’autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit là une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à vous montrer mon affection toute désintéressée et sans cal- cul, et si vous voulez me voir aussi vous dévoiler sans artifice mon âme toute nue, venez me faire une visite. Nous causerons en amis, franchement. Je vous prouverai que je suis la femme sincère, capable de vous offrir l’affection la plus profonde comme la plus étroite amitié, en un mot la meilleure preuve que vous puissiez rêver, puisque votre âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha- bite est bien longue, bien dure et souvent difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme grosse. Accourez donc vite et venez me la faire oublier par l’amour où je veux me mettre. Votre poupée °°° Les acrostiches de Musset et Sand les jeux de pistes amoureux Lettre de Musset à Sand Quand je jure à vos pieds un éternel hommage Voulez-vous qu'inconscient je change de langage Vous avez su captiver les sentiments d'un coeur Que pour adorer forma le Créateur. Je vous aime et ma plume en délire. Couche sur le papier ce que je n'ose dire. Avec soin, de mes lignes, lisez les premiers mots Vous saurez quel remède apporter à mes maux. La réponse de George Sand Cette insigne faveur que votre coeur réclame Nuit à ma renommée et répugne à mon âme. °°° Parmi les sources - - Gabiani, le roman érotique d'Alfred de Musset °°° Pour recevoir des alertes par mél sur les nouveaux articles parus, abonnez-vous, en utilisant le bouton en haut de l'écran, pour les smartphones, et la fenêtre "newsletter" pour la version PC. 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