Ilétait une fois en Amérique est un chef-d’œuvre du montage, qui s’efforce de tisser des liens sensibles entre les époques (mais pas entre les lieux, hantés par des spectres) par d’astucieux raccords. Un champ-contrechamp et un travelling avant, et reviennent les années 20 ; un raccord objet et un flou de l’image, et revoici la Prohibition ; quelques notes d’un air oublié, et
Dernierfilm de la programmation des «Grands classiques au cinéma» du Régent pour la saison 2015-2016, le film de Sergio Leone Il était une fois en Amérique, en version longue restaurée
Photofilm Il était une fois en Amérique . Découvrez notre sélection de photos sur la thématique film Il était une fois en Amérique . Toutes nos photographies sont vendues en édition limitée et accompagnées d’un certificat d’authenticité. Elles sont disponibles avec
Interprétationpar l'Orchestre d'Harmonie de la Ville de Dunkerque. Direction : Luigi Pacicco. www.ohvd.fr
Unfilm à multiples tiroirs sur les thèmes développés (le gangstérisme, l’amitié, la trahison, la rédemption, l’amour, et la sexualité) mais aussi des tiroirs dans le temps (l’adolescence, la jeunesse, et la vieillesse). Sans parler d’une fin a double énigme inoubliable. Un film nostalgique sur l’Amérique et ses rêves
Ilétait une fois en Amérique, Film de Sergio Leone avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern. Il était une fois 2 truands juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d'éternelle amitié. Ils voient leurs chemins se
. s Bravo Disponible sur Amazon Regarder le film Critique par Jacques Morice Publié le 02/03/2022 Il était une fois en Amérique, ce sont les Années folles et la prohibition, le whisky coulant à flots car interdit, les gangsters et leurs mitraillettes à chargeur circulaire, les pépées en satin rose, l’amitié virile, l’amour divinisé puis souillé, la grandeur et l’anonymat… Paiement sécurisé Sans engagement Désabonnement simple Déjà abonné ? Je me connecte Découvrir toutes nos offres Synopsis Le 3 décembre 1933. La Prohibition vit ses dernières heures. Noodles et ses amis, des truands enrichis grâce au trafic d'alcool, doivent effectuer une toute dernière livraison. Pour les sauver d'eux-mêmes, Noodles a donné ses amis. Mais l'arrestation tourne à la boucherie et tous sont tués... Les films du même genre r Très Bien Closer, entre adultes consentants Mike Nichols r Très Bien Madres paralelas Pedro Almodóvar r Très Bien Mud sur les rives du Mississippi Jeff Nichols r Très Bien Liberté, la nuit Garrel Philippe q Bien Deux Filippo Meneghetti Voir les films Résumé du casting Réalisateur Sergio Leone Acteurs Robert De James Woods Elizabeth McGovern Joe Pesci Burt Young Treat Williams Danny Aiello Tuesday Weld Richard Bright James Hayden William Forsythe Darlanne Fluegel Noodles Maximilian 'Max' Bercovicz Deborah Gelly Frankie Joe Jimmy O'Donnell Police Chief Aiello Carol Joe Patsy Cockeye Eve Regarder Pour soutenir le travail de toute une rédaction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rédaction et l'ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements... Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama. Merci, et à bientôt. S’abonner
Suite au décès d'Ennio Morricone lundi, France 3 modifie sa programmation de la soirée du 13 juillet, pour diffuser les films “Le Professionnel” de Georges Lautner et “Il était une fois en Amérique” de Sergio Leone, à la place de de la soirée consacrée à Pierre Richard "Les fugitifs" et "Le grand blond avec une chaussure noire".De Georges Lautner, avec Jean-Paul Belmondo, Jean Desailly, Robert Beaumont, un agent des services secrets français envoyé en mission dans un pays d’Afrique, a été dénoncé pour des raisons politiques par ses chefs aux autorités de ce pays. Evadé du bagne où il a été détenu pendant deux ans, il revient en France pour se venger en achevant la mission qu’on lui avait confiée assassiner le président de ce pays, en voyage officiel à musique du Professionnel, signée Ennio Morricone, remportera un disque d’or en 1981 grâce à son thème culte Chi Il était une fois en AmériqueDe Sergio Leone, avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth était une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d'éternelle amitié. Débutant au début du siècle par de fructueux trafics dans le ghetto de New York, ils voient leurs chemins se séparer, lorsque Noodles se retrouve durant quelques années derrière les barreaux, puis se recouper en pleine période de prohibition, dans les années vingt. Jusqu'au jour où la trahison les sépare à s’agit du troisième volet de la saga des Il était une fois… » de Sergio Leone, après Il était une fois dans l’Ouest et Il était une fois la révolution, dont toutes les bandes originales d’Ennio Morricone sont devenues cultes aujourd’ diffusion de la case SPORT LEGENDE prévue vers 0005 sera reportée à la mi-août.
L'affiche du film "Il était une fois en Amérique". Photo DROnce Upon a Time in America Il était une fois en Amérique est sorti sur les écrans en 1984. Ce grand classique du cinéma est le dernier film du réalisateur italien Sergio Leone, maître incontesté du western-spaghetti, ces western à l’italienne tour à tout épiques ou burlesques. Si le nom de Sergio Leone ne vous dit rien, vous avez certainement déjà vu ses films Pour une poignée de dollars et Le Bon, la Brute et le Truand, avec Clint Eastwood, Il était une fois dans l’Ouest, avec Charles Bronson, ou encore Mon nom est personne, avec Terence Hill et Henry Il était une fois en Amérique, Sergio Leone retrace 3 moments clés de l’histoire de New York à travers les yeux de David Aaronson, un juif new-yorkais incarné par Robert de Niro. Le film, d’une durée de 4h11, raconte son enfance au début du 20ème siècle, ses mauvais coups pendant la prohibition avant de remonter le temps jusqu’aux années film dépeint aussi l’histoire d’une amitié d’enfance, entre David, surnommé Noodles nouilles en français et son copain Maximilian Bercovicz, dit Max, incarné par James Woods, qui lui aussi deviendra un gangster. David et Max se perdent de vue et se retrouvent, au fil des péripéties de la petit mot enfin sur la bande originale. Elle a été composée par l’immense Ennio Morricone, auteur de la musique de 8 films de Sergio Leone, dont Il était une fois dans l’Ouest. Voici la bande originale d’Il était une fois en Amérique New York dans Il était une fois en AmériqueMême si vous n’avez pas encore vu Il était une fois en Amérique, vous connaissez certainement son affiche mettant le Manhattan Bridge en vedette. L’image est à elle seule emblématique de l’ambiance de New York. Pour voir l’affiche du film en vrai, rendez-vous dans le quartier de Dumbo, dans Brooklyn, au bord de l’East River. Je vous indique le plan d’accès dans mon article sur l’affiche d’Il était une fois en quartier d’enfance de David se trouve un peu plus au Nord, toujours à Brooklyn, au pied du Williamsburg Bridge. Parcourez la South 6th Street, la rue qui longe le pont en contrebas, et vous voilà dans les pas des jeunes David et Max ! L’appartement de David se trouve au n°105 de South 8th Street tandis que Max vit au numéro 126 de cette même lieu emblématique du film South Street, dans Manhattan. C’est là que David revient se promener le long de l’East River à l’âge adulte. Brooklyn et son enfance sont en face…En revanche, ne cherchez pas le Long Island Restaurant, où David emmène Deborah, sa petite amie. Sergio Leone a tourné cette scène à… Venise, dans l’Hôtel Excelsior, sur le Lido. La scène de l’incendie du kiosque à journaux a quant à elle été réalisée à Montréal, devant le 449 rue Saint-Pierre. Tout aussi surprenant lorsque Deborah quitte New York pour Hollywood, elle prend le train à la gare de Grand Central Terminal. C’est là aussi du cinéma Sergio Leone a tourné la scène à la gare de l’Est à Paris !La bande annonce d’Il était une fois en AmériqueL’affiche du filmL’affiche d’Il était une fois en Amérique. Photo DR
Il était une fois en Amérique Once upon a Time in America est le dernier film, américain, réalisé par Sergio Leone, sorti en 1984. Il est adapté du roman The Hoods de Harry Grey. Le décès prématuré de Sergio Leone en 1989 fait de Il était une fois en Amérique » son dernier film. Il boucle la trilogie que le réalisateur a consacré à l’Amérique dont il saisit, cette fois, l’évolution qui court, dans le film, du début du XX° siècle aux années soixante Synopsis[] Un homme, qui aurait trahi ses compagnons, est recherché par deux tueurs qui torturent et éliminent ses proches pour le retrouver. Des événements lointains et un enchaînement complexe de situations expliquent cette véritable chasse à l’homme… Analyse[] Le décès prématuré de Leone en 1989 fait de Il était une fois en Amérique » son dernier film. Il boucle la trilogie que le réalisateur a consacrée à l’Amérique dont il saisit, cette fois, l’évolution qui court, dans le film, du début du XX° siècle aux années soixante. Cette vaste période lui est l’occasion d’observer l’évolution de la société américaine à travers l’histoire d’un groupe de gamins issus du quartier défavorisé du Lower East Side de New-York. Ce parallèle entre le destin des individus et celui de la société a pour point commun le thème de la violence au service d’une ambition forcenée de réussite. Leone choisit au cours de ce demi siècle trois périodes clés qui servent son propos les années 1920 qui correspondent à l’adolescence de ses personnages cinq garçons et deux filles du quartier juif de New York, âge critique auquel se dessinent déjà les destins ; les années 1930 où ils atteignent à l’âge adulte au moment de la Prohibition ; les années soixante qui marquent le début de la vieillesse. Mais cette composition complexe en trois époques, développées pour l’essentiel linéairement, se précise et se complète également à travers de subtils retours en arrière et des va-et-vient de l’une à l’autre qui correspondent aux mouvements mêmes de la mémoire et qui sont, par ailleurs, toujours justifiés par le récit ou les émotions des personnages. D'autre part, suivre l’évolution de ces enfants revient à comprendre celle des Etats-Unis. En effet, deux des enfants se caractérisent par leur caractère entier et leur volonté d’être les premiers plus tard Deborah désire s’évader de son milieu social et devenir une vedette ; Max, être impulsif, refuse d’avoir un patron ils sont donc les moteurs du récit. Noodles, à l’inverse, pensif, méditatif, sans ambition réelle - sinon de se faire aimer de Deborah - et peu en accord avec les méthodes de Max, s’oppose souvent à lui, surtout après son long séjour en prison. Il suffit de rappeler la séquence au cours de laquelle Noodles précipite à la mer la voiture, les costumes, les armes, bref les gangsters qu’ils sont devenus, en une sorte d’immersion purificatrice. Un désir de purification par le retour aux valeurs fondatrices de l’enfance commune qui s’exprime aussi à travers les rituelles invitations à prendre un bain que les deux amis se lancent chaque fois que leur amitié est menacée. Leurs destins seront donc très différents. Max qui incarne le monde de la pègre et Deborah qui représente le monde du spectacle Broadway puis Hollywood réussissent à intégrer le monde politique et syndical par la violence pour l’un et la compromission pour l’autre. Peu avant la fin du film, ils ont satisfait leurs ambitions, sont des personnages respectées et font partie de l’établissement. Parallèlement, la société américaine nous est montrée progressivement et inéluctablement minée de l'intérieur par le gangstérisme. Le film montre la montée en puissance du crime de simples magouilles avec le flic de quartier vers 1920 ; puis l'organisation maffieuse avec le dirigeant syndical dans les années trente dès l’époque de la Prohibition par l’allusion à l’ascension du syndicaliste Jimmy Hoffa permise par la pègre; enfin, la corruption généralisée au pouvoir politique associé au monde artistique dans les années soixante. Au contraire, Noodles fait partie des laissés pour compte du destin car, méditatif et peu porté vers l’action, il a vécu de sentiments et non d’ambitions. Mais cette réussite a un envers elle ne s’accomplit que sur les décombres des amitiés brisées et de l’innocence saccagée. Le film prend alors sa dimension essentielle d’œuvre qui porte un regard désenchanté et amer sur la vie. Ce regard éperdu, absent, nostalgique, est celui de Noodles vieilli et, à travers lui, de Leone Un film pareil, on ne peut le réussir qu’avec la maturité, des cheveux blancs et pas mal de rides autour des yeux. Jamais je n’aurai pu faire ce film si je l’avais réalisé à 40 ans. », a-t-il confié qui nous donne à voir des vies devenues en une soixantaine d’années des destins. Ce qui lui permet de pointer du doigt la condition de la femme perçue soit comme une vierge inaccessible soit comme une putain, l’inégalité injustifiée des vies Dominic assassiné au seuil de la vie, Moe et Noodles sacrifiées », le déterminisme des milieux sociaux auxquels on ne peut échapper qu’au prix du reniement de ses origines, le triomphe des plus cyniques quand les naïfs et les purs échouent. Certes, il y a bien un prix à payer et le châtiment n’est jamais très loin. A titre d’exemple, on mentionnera la séquence nocturne – vision cauchemardesque quasi fantastique, métaphore cruelle et terrible - qui conclut la dernière rencontre entre Noodles et Max. Les derniers plans du film dans la fumerie d’opium qui reprennent à peu près à l’identique ceux du début – effaçant ainsi les trente années qui les séparent – montre une scène du théâtre d’ombres chinois, visuellement symbolique de l’illusion de toute vie dont on ne perçoit que les apparences et dont la réalité profonde nous échappe. Le film s’achève sur le sourire de Noodles, reflet de l’échec de la vanité des idéaux, de la trahison de l’enfance, de la perversion de l’innocence. Un sourire qui semble nous inviter à fuir la réalité au profit des paradis artificiels – comme si la réalité de la vie valait moins qu’un songe… Mais une autre signification peut être donné à ce plan du théâtre d’ombres qui ouvre et ferme le film, à cette nostalgie du regard porté sur les désillusions de la vie et à ce sourire ne sont-ils pas, de la part de Leone, les signes d’un émouvant hommage au cinéma ? En effet, ce sourire qui éclaire le visage jusque-là triste de Noodles n’est-il pas, précisément, celui du spectateur de cinéma qui entre dans la même salle obscure et qui savoure confortablement installé, lui aussi, l’opium d’images cinématographiques qui s’accordent à ses désirs… le temps d’un film. La réalisation de Leone alterne avec le même brio les scènes chocs, les scènes d’émotion et les scènes cocasses grâce à un rythme contrasté au service d’une mise en scène qui privilégie une lenteur synonyme de contemplation et de réflexion, de gravité et de nostalgie mais aussi les brefs éclats de violence animale vengeance, sadisme et de déraison viol dans la voiture. L’image ne peut s’apprécier indépendamment d’une partition musicale dont l’omniprésence, voire la récurrence, exprime tour à tour une poignante nostalgie leitmotiv de Childhood Memories » joué à la flûte et le lyrisme des tragédies intimes notes de piano qui s’égrènent lentement, brusque envol nostalgique des violons relayés par les violoncelles cependant que les banjos ajoutent les notes aigres de l’amertume, douceur caressante des violons de nouveau, ou crescendo d’une voix éthérée. On citera pour mémoire, comme modèle de réalisation, l’un des plus beaux moments du film quand Noodles Robert De Niro, vieilli, se retrouve face à l’ouverture par laquelle, enfant, il dévorait des yeux Deborah Jennifer Connelly/ Elisabeth McGovern. Le regard caméra s’avance, dans une lumière qui s’intensifie et efface peu à peu le détail des lieux, à travers l’ouverture et nous conduit, par une surbrillance, dans une nouvelle époque, celle de son passé, qui impressionne peu à peu la pellicule d’où surgissent ses souvenirs. Ce passage du présent mortifère au passé heureux, éminemment symbolique du sens du film, s’effectue ainsi en douceur grâce à un art impressionniste tout en délicatesse qui nous propose une transition d’une rare mélancolie. Superbe moment de cinéma !… Et heureuse célébration du cinéma car cette ouverture » représente à la fois le cadre du réalisateur et l’écran du spectateur sur lesquels se joue la magie poétique d’un cinéma qui fait passer, selon les désirs, du présent au passé, du rêve à la réalité. Ce film représente, à tous points de vue, la quintessence de l’œuvre inoubliable ; ce qui se confirme à chaque nouvelle vision depuis les vingt ans qui se sont écoulés depuis sa réalisation 1983. Fiche technique[] Titre original ONCE UPON A TIME IN AMERICA Réalisation Sergio LEONE Scénario Leonardo BENVENUTI, P De BERNARDI, E MEDIOLI, F ARCALLI, F FERRINI, Sergio LEONE Directeur de la photographie Tonino DELLI COLLI Eastmancolor Musique Ennio MORRICONE Production Armon MILCHAN Distribution SNC Durée 220 minutes Date de sortie 1984 Distribution[] Noodles Robert DE NIRO Max James WOODS Deborah Jennifer Connelly enfant puis Elizabeth McGOVERN adulte. Jimmy O'Donnell Treat WILLIAMS Carol Tuesday WELD Joe Burt YOUNG Frankie Joe PESCI Fat Moe Larry RAPP Le chef de Police Aiello Danny AIELLO Source[]
C'est dans le cinéma de Sergio Leone que nous plonge cette Nuit, à l'écoute d'émissions d'hier qui lui étaient consacrées et par la voix de Leone lui-même, présent dans la plupart de ces archives. Si aujourd'hui, près de trente ans après sa disparition, Sergio Leone est enfin reconnu, il a longtemps été un cinéaste très sous-estimé. Avec cette Nuit, nous essayons de comprendre comment le mépris qui avait accueilli ses premiers westerns "made in Italy" a fait place au respect qu'impose l'œuvre d'un véritable auteur ; comment Leone est devenu partout une référence, pour ses pairs et pour les cinéphiles, comme pour le grand public, en ne signant que sept films et comment ces films ont marqué durablement notre imaginaire Gian Luca Farinelli, directeur de la Cinémathèque de Bologne et commissaire général de l'exposition Il était une fois Sergio Leone, et le directeur de la Cinémathèque française, Frédéric Bonnaud, nous accompagnent tout au long de cette Nuit, pour nous éclairer sur l'œuvre et la personnalité de Sergio Leone. Frédéric Bonnaud à propos de Il était une fois en Amérique "immense chef-d'œuvre, son très très grand film qui est un film culte pour des millions de gens" 'Il était une fois en Amérique' c'est un film plus grand que le cinéma, c'est à dire qui excède les capacités du cinéma. Mais ce qui est très touchant aussi c'est que c'est un film comme si la bataille de Waterloo était racontée par la cantinière ou par le petit tambour... c'est à dire que c'est la grande histoire racontée par un figurant. [...] Il fait son grand film, sa très grande œuvre sur un destin d'un tout petit bonhomme qui serait au huitième plan de la photographie. Gian Luca Farinelli revient sur la fascination de Sergio Leone pour le cinéma américain. Il rappelle que Leone était né en 29, année de la crise et année de l'arrivée du cinéma sonore en Italie, qu'il a connu l'âge d'or du cinéma hollywoodien en salle dont il a été privé ensuite durant les années du fascisme Pour un Européen de son âge, les États-Unis étaient le paradis et le cinéma était plus que le paradis. Dans une très belle interview qu'il a fait à la Cinémathèque française, quelqu'un lui demande pourquoi vous ne faites pas de films sur l'Italie, il répond 'peut-être que quand l'Italie sera grand comme les États-Unis je ferai des films sur l'Italie'. Et bien évidemment il n'a aucune envie de le faire. Cette dimension d'enfant, de rêveur, c'est l'essentiel pour comprendre Sergio Leone. Pour Frédéric Bonnaud, Sergio Leone est "un des meilleurs récepteurs du cinéma américain" Sergio Leone a été un des meilleurs spectateurs des produits qui sortaient de l'usine à rêves. Parce que le cinéma américain a eu cette particularité, c'était un cinéma qui pouvait ne pas être ambitieux mais dont la manufacture, dont la fabrication déjà était fascinante, pour quasiment le moindre de ses produits. Pour prolonger, visite de l'exposition Il était une fois Sergio Leone avec Antoine Guillot dans "Plan Large" Par Albane Penaranda Avec Gian Luca Farinelli et Frédéric Bonnaud Réalisation Virginie Mourthé Avec la collaboration de Hassane M'Béchour Nuit Sergio Leone - Entretien 2/3 avec Gian Luca Farinelli et Frédéric Bonnaud 1ère diffusion 04/11/2018
il était une fois en amérique film